27/03/09
RDV à 4h00 du matin Orly sud, Départ à 6h00 pour Ouarzazate (Maroc). Nous partons au MDS pour trouver le sable, le soleil et la chaleur, nous avons rencontré la pluie !!! le froid et la boue.

Pour l’arrivée à Ouarzazate, j’avais préparé mes lunettes de soleil à mettre à la sortie de l’avion…..cela s’est transformé en tenue goretex avec capuche. Direction les cars pour le transfert vers le bivouac avec ma valise à roulettes. Je me revois quelques années au paravent en stage de voile à Quiberon ! où est mon catamaran ?
Nous voilà installés dans les cars en partance pour le bivouac, nous en profitons pour prendre connaissance du road-book en se disant que cette année, ce sera humide. La pluie fine et pénétrante tombe sans discontinuer, la tension monte…tout d’un coup la caravane s’arrête et pour cause la route est coupée l’oued a débordé emmenant tout sur son passage. Des cailloux sont posés le long de l’oued pour mesurer l’évolution du niveau de l’eau et mesurer ainsi une éventuelle décrue….Verdict, il faudra 2 à 3h00 d’attente avant de savoir si la traversée est possible.
Pendant ce temps, nous prenons des photos d’endroit où il n’a pas plu depuis 25 à 30 ans, une bénédiction pour les paysans de la région. Pour nous viens le temps des questions, la principale étant dans quel état est le bivouac ? un coureur anglais assis à côté de nous, nous en donne des nouvelles et des fraîches ! Des coureurs anglais sont arrivés la veille et viennent de passer leur première nuit sous la pluie ! l’organisation, fini par nous confirmer cette nouvelle : « Daya où était prévue la journée de contrôle et le départ de la première étape, est transformé en patinoire gluante par la pluie incessante. Le bivouac est impraticable cette première nuit se passera à l’hôtel ».
En trois heures, l'organisation du MDS a pu rapatrier l'ensemble des 1200 coureurs et organisateurs vers Erfoud. Il est 18h00 nous sommes logés dans les hôtels de la ville, à 20h30 nous avons un splendide buffet chaud. AOI réalise au passage un véritable tour de force logistique. Nous sommes plusieurs à nous dire que dans les mêmes conditions en France où ailleurs les choses n’auraient pas pu êtres aussi bien menées.
Fin de la première journée nous dormons dans des draps les nerfs à vif par la fatigue du transport et l’incertitude sur la tenue de la course. Les éléments se déchaînent, toute la nuit des paquets d’eau frappent les volets de nos chambres, l’inquiétude augmente….